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Film streaming Belinda et moi regarder en ligne QHD

J’ai regardĂ© “Belinda et moi”. Il faut reconnaĂ®tre une chose, Line Renaud et Alexandre Styker sont absolument irrĂ©prochables dans leurs rĂ´les respectifs.

On pourra regretter l’incontournable rapport entre transsexualité et prostitution et un scénario un peu caricatural quand à la famille de l’héroïne, de même que le discours pour le moins curieux au niveau du THS qui dénote d’une certaine méconnaissance de notre suivi médical.

Il ne faut pas se leurrer, l’une des morales de cette œuvre est que l’argent arrange bien des choses. On est très loin de la vraie problématique que nous connaissons, mais, il s’agit d’une œuvre de fiction et l’on se doit d’être tolérantes vis-à-vis des libertés prises par l’auteur.

Mais, on ne peut nier le courage du réalisateur d’avoir abordé cette problématique avec une belle honnêteté qui nous fait excuser ses maladresses.

Certaines réflexions apparaîtrons pour beaucoup d’entre nous comme un peu « bateau », du style. « je suis prisonnière d’un corps qui n’est pas le mien », mais, si les quelques pourcents de spectateurs qui ont regardé ce téléfilm nous voient désormais d’un œil un peu plus tolérant, le réalisateur aura droit à toute ma reconnaissance.

Alexandre Styker dans le rôle de Belinda a reçu le Prix du Meilleur Espoir Masculin 2014 au festival de Luchon.

Une comédie sentimentale de Thierry Binisti, avec Line Renaud dans le rôle de Jacqueline et Alexandre Styker dans le rôle de Belinda, Alexandre Styker qui a reçu pour ce rôle le Prix du Meilleur Espoir Masculin 2014 au Festival de Luchon.

Jacqueline a tenu pendant des annĂ©es un salon de thĂ© avec son insĂ©parable amie Marie-Louise. A la mort de cette dernière, Jacqueline se console en se disant qu’elle pourra enfin faire la connaissance de Jean, ce neveu dont Marie-Louise lui parlait tant.

Mais, Ă  la gare, c’est une magnifique jeune femme qu’elle voit arriver. Jean s’est toujours senti viscĂ©ralement femme. Si pour l’Ă©tat civil, il reste Jean, tous les autres l’appellent Belinda.

BousculĂ©e par l’empathie et une profonde amitiĂ© naissante, Jacqueline va tenter d’accompagner Belinda dans son chemin vers la fĂ©minitĂ© qu’elle porte en elle…

Critiques lues dans la presse

(merci Ă  Caphi pour ce travail de collecte)

Belinda et moi a été diffusé samedi 15 mars 2014 à 20h45 sur France 3.

Abordant le sujet du transgenre, ce téléfilm souffre, selon les magazines télé, de quelques lacunes, notamment au niveau du scénario.

Pour son rôle de Belinda, Alexandre Styker, 35 ans, s’est « laissé pousser les ongles et épilé le torse, les bras et les sourcils à la cire »

TĂ©lĂ© 7 jours Ă©crit ainsi. “Le duo formĂ© par Line Renaud et Alexandre Styker fonctionne Ă  l’énergie et Ă  l’émotion dans ce tĂ©lĂ©film. Mais si le jeu d’acteur ne souffre d’aucune faille, le scĂ©nario, lui, pĂŞche par excès de simplicitĂ©.” MĂŞme son de cloche du cĂ´tĂ© de TĂ©lĂ© Star pour qui cette “tendre histoire d’amitiĂ© tombe dans la facilitĂ©.”

Pour TĂ©lĂ© 2 Semaines, ce tĂ©lĂ©film “doit beaucoup Ă  l’interprĂ©tation d’Alexandre Styker.” Un avis partagĂ© par TĂ©lĂ© Loisirs qui prĂ©cise que l’interprĂ©tation du jeune homme est “bluffante”. Alors que TĂ©lĂ© Z souligne que “les dialogues manquent parfois de consistance”, TĂ©lĂ© Cable Sat affirme de son cĂ´tĂ©. “En femme douce et aimante mais qui ne se laisse pas marcher sur les pieds, l’inĂ©galable Line Renaud mène avec conviction ce film qui rĂ©vèle un jeune acteur de talent.”

TELERAMA. “Ce tĂ©lĂ©film maladroit aborde la question des troubles de l’identitĂ© sexuelle. François-Olivier Rousseau livre une trame fort convenue sur la souffrance d’un vĂ©cu hors normes. Son scĂ©nario patine en s’obstinant Ă  confronter une fĂ©minitĂ© prisonnière d’un corps masculin Ă  la sĂ©duction sereine d’une vieille dame autoritaire. A demi sentencieuse, Line Renaud joue la candide observatrice, tour Ă  tour confidente, voyeuse et complice. Ses revirements constants Ă  l’Ă©gard de la jeune femme transgenre devraient ĂŞtre touchants, ils ne sont que lassants. Dans le costume de Jean devenu Belinda, Alexandre Styker Ă©chappe au ridicule, malgrĂ© de pathĂ©tiques sĂ©quences de dĂ©maquillage et d’Ă©pilation des sourcils, devant la glace… En tentant d’ĂŞtre didactique et tendre, Thierry Binisti loupe totalement son but.” — HĂ©lène Rochette, TĂ©lĂ©rama

LA VOIX du NORD. “Ce tĂ©lĂ©film signĂ© Thierry Binisti ne flirte certes pas avec le niveau d’incandescence qu’on aurait pu attendre d’un sujet aussi sensible et douloureux. Il n’en demeure pas moins que Line Renaud y dĂ©montre une fois encore son appĂ©tence pour les rĂ´les empathiques et Ă©clairĂ©s, empreints de tendresse et de sagesse. Le personnage de Jacqueline ne pouvait qu’intĂ©resser une comĂ©dienne par ailleurs vice-prĂ©sidente de Sidaction, qui met depuis bien longtemps sa popularitĂ© au service de causes difficiles et souvent mal comprises.” CHRISTOPHE CARON, La Voix du Nord

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Une comédie sentimentale de Thierry Binisti à ne pas rater ce soir sur France3, avec Line Renaud dans le rôle de Jacqueline et Alexandre Styker dans le rôle de Belinda. Jacqueline a tenu pendant des années un salon de thé avec son inséparable amie Marie-Louise. Le jour où celle-ci meurt brutalement, Jacqueline se réjouit de rencontrer enfin Jean, le neveu dont elle lui avait tant parlé. Mais à la gare, c'est une magnifique jeune femme qu'elle voit arriver, Jean pour l'état.

Chose promise, chose due, nous serons les 21 et 22 février à Pau. Plus d'information sur le programme >>> ici <<<.

Andrej Pejic Rosa Clara Bridal Collection Barcelona 2012 source: Haus of Andrej Pejic Andrej Pejic a toujours refusé de répondre aux questions sur son homosexualité présumée tout comme il refuse de revendiquer le statut d'homme ou de femme exclusivement.

Invitation a la Table de l’ABC le vendredi 28 mars 2014. Renseignements Comme chaque 4ième vendredi de chaque mois, l’association ABC, section parisienne, vous invite pour la table de l’ABC. Cette table est ouverte à touTEs les personnes transidentitaires et à leur compagne ou compagnon. Tenue correcte exigée. Le repas a lieu au Café Restaurant Marco Polo. INSCRIPTIONS SUR LE SITE http://paris.abcfr.org/ ou contact paris@abcfr.org. L'accueil sera réalisé par Ester. Pour rappel, les comptes-rendus et photos de précédentes soirées sont sur le site dédié ABC.

Une haute stature Un torse rassurant On dit c'est ça, bien sûr, Un homme en le voyant. Nul ne pressent pourtant Qu'au plus creux de son âme Et depuis si longtemps Il vit un affreux drame. La nature l'a doté De virils organes. Mais à n'en point douter Il voulait être femme. Du rouge sur ses lèvres, Une ombre à ses paupières, C'est une main d'orfèvre Qui exauce sa prière. Au miroir de ses rêves Créature irréelle Une image s'achève Enfin il devient elle. Une parure de dentelle Un brillant à ses lobes Elle se trouve si belle Dans sa petite robe. Elle voudrait.

À première vue, les photos noir et blanc de Christer Strömholm semblent être des hommages à l'autel glamour de la vie nocturne parisienne des années soixante. Brigitte Bardot et Sophia Loren font les yeux doux à l'appareil photo dans des plans sombres de chambres ou dans des coins de rue. Et pourtant, bien que ce soit la vie que les modèles de Strömholm voulais avoir, elle était tellement loin de leurs réalités de transgenre. Christer Stromholm est né à Stockholm en.

Inauguré le 23 décembre 1820 par Delestre-Poirson, le théâtre du Gymnase devait servir de lieu d'entraînement aux élèves du conservatoire, en n'y représentant d'abord que des pièces en un acte ou réduites à un seul acte. Poirson fit rapidement jouer des pièces de deux actes, puis de trois, et fit un contrat exclusif à Eugène Scribe. Il fit installer l'éclairage au gaz dès 1823 et, par les bonnes grâces de la duchesse de Berry, le lieu s'enorgueillit en 1824 du titre.

Bande dessinée réalisée pour le projet 17 mai 2012 dans le cadre de la journée mondiale contre l'homophobie et la transphobie. La page de Gheof/Ganimo, l'apprenti dessineux.

Atelier de sensibilisation sur les trans’ et le VIH. pourquoi les personnes trans’ sont à risque, et comment travailler auprès de cette population. Les inscriptions doivent se faire avant le 12 février. Il faut envoyer un email à l’adresse bastier@lecrips.net en spécifiant les informations suivantes. nom, prénom et email. Toutes les info sont sur le lien. http://lecrips-idf.net/rubrique392.html Atelier: Trans’ et VIH Exposition-photos: l’histoire des personnes trans’ et le VIH/sida à Paris Objectifs Sensibiliser les professionnels de santé aux situations des personnes trans’.

Coucou les filles et les garçons, Samedi 15 février 2014 nous serons plusieurs animatrices de Txy à La Mutinerie à partir de 9h30 pour notre atelier Narratif. N'hésitez pas à nous y rejoindre et venez comme vous êtes. Les débutantes en travestissement et/ou les personnes en questionnement transidentitaire veulent se joindre à nous, profitez en. Vous pouvez vous changer dans la matinée à La Mutinerie elle-même. Sinon venez comme vous êtes :). La précédente session a été l’occasion d’intégrer.

Allez. Je me lance !

Pourquoi doit-on toujours prĂ©senter la transidentitĂ© sous une “certaine” rĂ©alitĂ©. J’ai commencĂ© Ă  avoir des nĹ“uds Ă  l’estomac quand Belinda dit “et qu’est ce que j’aurais pu faire d’autre ?”, comme si ĂŞtre trans amène forcĂ©ment et uniquement Ă  la prostitution. En gros, dès qu’elle s’est prĂ©sentĂ©e aux yeux des autres sont intelligence, son niveau d’Ă©tude, ses capacitĂ©s crĂ©atrices, sa virtuositĂ© (elle est pianiste) ont disparu (je connais au moins une virtuose transgenre qui continue très bien sa vie).

On file ensuite droit dans les clichĂ©s, en vrac. talons vertigineux, chaussures rouge-pĂ©tant, un amour dĂ©bordant pour les vĂŞtements de prĂ©fĂ©rence ceux qui sont chers et inutiles, la prĂ©sentation d’un traitement hormonal par injection qui n’a pas cours en France, les “meilleures” opĂ©rations au BrĂ©sil (c’est plutĂ´t la Thailande, le Canada, la Belgique si on doit aller Ă  l’Ă©tranger mais pas le BrĂ©sil… et lĂ  encore le mythe des BrĂ©siliennes, je vous laisse imaginer oĂą la pensĂ©e des gens va immanquablement Ă©chouer), la demande d’internement, donc la psychiatrie lourde, l’accusation de proxĂ©nĂ©tisme de Line Renaud… J’en rate, c’est sĂ»r, mais ça fait dĂ©jĂ  un beau panel de clichĂ©s.

Dans la partie positive du film, on a une Line Renaud qui a un rĂ´le taillĂ© sur mesure avec beaucoup de tendresse, de comprĂ©hension, de respect. Elle sert clairement de contrebalancier Ă  tous les clichĂ©s prĂ©sentĂ©s plus haut, donnant Ă  Belinda une position d’adolescente qu’elle va guider et protĂ©ger. C’est plutĂ´t bien ficelĂ© pour cette partie. Elle rĂ©humanise Belinda aux yeux du public et fait comprendre que si Belinda en est lĂ , c’est aussi parce que la sociĂ©tĂ© y a contribuĂ©.

Belinda est admirablement bien jouée par Alexandre Styker. Alexandre est vraiment talentueux.

Avec la nuit qui est passĂ©e par lĂ , j’ai idĂ©e que Thierry Binisti a voulu forcer le trait pour que le public prenne conscience de la grande difficultĂ© Ă  ĂŞtre trans dans notre pays, et de la dĂ©shumanisation forcĂ©e par la sociĂ©tĂ©. Le trait est Ă  mon sens quand mĂŞme très forcĂ©. En mĂŞme temps, s’il avait prĂ©sentĂ© le sujet plus positivement, il n’aurait peut-ĂŞtre pas retenu l’attention du public. On est clairement dans le drame Ă  1000 %.

Pluzz existe, je vais le regarder Ă  nouveau car je reste très partagĂ©e et j’ai besoin de le revoir avec ce regard de ce matin. Je changerai peut-ĂŞtre d’avis. Ă€ suivre…

En réponse à un fil de discussion sur FB. Je rassure, ce ne sera pas sorti du contexte.

La rĂ©alitĂ© Ă©conomique et sociale trans est la mĂŞme que celle non-trans. Le “monde” trans n’a rien de particulier par rapport au monde cis. Mais en fait, si. Sa particularitĂ© en France. (restons chez nous, le tĂ©lĂ©film se dĂ©roule chez nous) Des effets de leviers considĂ©rables Ă  tous points de vues. Une fille qui sombre dans la misère par perte d’emploi sombrera plus vite qu’une personne cis. Les risques liĂ©s Ă  la santĂ© sont amplifiĂ©s, pour des tonnes de raisons. Les filles sont confrontĂ©es Ă  des images, qui, en effet, datent bien souvent de 30 ans parce que c’est ce que le pays reflète aux filles. Rien d’Ă©tonnant Ă  ce que tu parles de 30 ans de retard, xxxxxxxx.

J’ai trouvĂ© ce film bourrĂ© de clichĂ©s […]. Ce matin, je suis beaucoup plus nuancĂ©e Ă  ce sujet. MĂŞme si le trait est très fort, il n’est pas moins un condensĂ© des rĂ©alitĂ©s de bien des trans. rejet par la famille, pauvretĂ©, trottoir pour certaines… C’est en fait un condensĂ© de tous les chemins diffĂ©rents.

Ayant moi-mĂŞme un parcours hors de pratiquement tous ces problèmes, j’ai quand mĂŞme eu le morceau avec mes parents. Je suis bannie de la famille. Mes parents Ă©taient ma seule famille. Je n’ai donc plus de famille. Et justement, en m’appuyant sur mon exemple qui finalement apparaĂ®t dans ce tĂ©lĂ©film sous une forme Zolaesque, je vois ce tĂ©lĂ©film avec beaucoup plus de recul en me disant que forcĂ©ment un morceau du film va parler Ă  chacune d’entre nous. Il est dur. On en a mal Ă  l’estomac parce qu’on voudrait que tout cela cesse. Mais vu sous un autre angle, je pense que c’est un excellent outil de sensibilisation et qui peut permettre de montrer en contrepoint une toute autre rĂ©alitĂ©, celles de vies comme la tienne ou la mienne. N’oublions jamais qu’il existe des filles pour qui c’est vraiment dur. Et les aider peut aussi faire partie de notre humanitĂ©. Ce n’est pas parce que ce n’est pas notre expĂ©rience qu’on doit se boucher la vue, et justement ne se regarder que le nombril. Le nĂ´tre n’est pas plus joli que celui d’une fille qui se trouve dans ces situations extrĂŞmes… Ce sont deux nombrils et deux vies. Ces deux vies sont Ă  protĂ©ger toutes deux.

Ce film est tout sauf idiot. On en peut en tout cas pas lui reprocher d’avoir Ă©tĂ© très respectueux des trans. Ca entame direct avec “transgenre”. Ca donne le ton.

tout ce que vous dites est vrai mais il y a des moment ou je me reconnait dans belinda

Euh… J’ai Ă©crit. Ayant moi-mĂŞme un parcours hors de pratiquement tous ces problèmes, j’ai quand mĂŞme eu le morceau avec mes parents.

Personne ne dit qu’ielle ne se reconnaĂ®t pas dans certains vĂ©cus…

J’espère juste que tu ne te reconnais pas dans tous les soucis de Belinda. Parce que lĂ … Oups.

bien sur que non pas dans tous les soucis mais c est vrai et c est très dur de ce faire accepter autant par sa famille que du reste des personnes et je pense que nous toutes nous avons un parcours très difficiles et que de part certains cote on peut se retrouver dans belinda

Ce film m’a laissĂ© une drĂ´le d’impression, un peu comme un vide. D’un cĂ´tĂ© on a tous les clichĂ©s habituels, prostitution, talons aiguilles, les brĂ©siliennes etc etc… et de l’autre un cĂ´tĂ© humanisant de la personne transgenre qu’on ne voit que très rarement dans les films. Le personnage de Belinda est très crĂ©dible je trouve alors que l’acteur n’est pas une trans, c’est une rĂ©elle performance de ne pas ĂŞtre tombĂ© dans le clichĂ© habituel de l’homme habillĂ© en femme. Le spectateur qui aborde la question trans pour la première fois, peut sans problème identifier Belinda Ă  une femme, c’est ce qui compte le plus au final Ă  mon sens.

Dominique Menezkaer a écrit le 16 mars 2014

J’avoue, je n’ai pas vu ce tĂ©lĂ©-film. Les critiques que j’en ai lu ne m’ont pas donnĂ© envie de le regarder. Justement, elles sont très parlantes ces critiques:

Telarama: je note “troubles de l’identitĂ© sexuelle”, “Alexandre Styker Ă©chappe au ridicule” …
La Voix du Nord: “un sujet aussi sensible et douloureux”, “sa popularitĂ© au service de causes difficiles et souvent mal comprises”

On aura compris qu’on traite aujourd’hui la “transidentitĂ©” comme on traitait la question de l’homosexualitĂ© il y a trente ou quarante ans.

Quand on verra des fictions avec des personnages “trans” intĂ©grĂ©s, vivant une vie “normale”, ce sera le signe qu(‘on aura fait du chemin…

Aidons la population à faire ce chemin. Ramenons-les progressivement dans le présent.

Je conseille vivement de le voir, mĂŞme s’il fait très mal au ventre. Au moins, face Ă  des personnes qui l’auront vu, il sera d’autant plus facile de dĂ©mystifier.

Il est toujours plus aisĂ© de parler de ce qu’on a vu et d’en montrer les mĂ©canismes et de dĂ©mysitifier. D’autant que ce tĂ©lĂ©film n’est pas du tout irrespectueux des trans, c’est très notable.

(Copie de mon sentiment “Ă  chaud” ajoutĂ© sur FB hier soir)

Des clichĂ©s certes, mais un film très bien interprĂ©tĂ©, ça c’est un bon point !
Le sujet trans abordé en prime time sur une chaîne publique un samedi soir, un autre bon point !
Les clichĂ©s sur la prostitution me dĂ©rangent, j’ai pas mal d’amies mtf, elles ne se prostituent pas, aisance financière ou pas…
J’ai notĂ© aussi l’erreur “identitĂ© sexuelle” au lieu de “identitĂ© de genre”, ça serait bien que des spĂ©cialistes vĂ©rifient les dialogues.
Sinon de beaux échantillons de transphobes, montrés comme de beaux salauds qui se servent de cela pour leurs intérêts, il faut bien mettre du suspense dans le scénario pour épicer le film, semble-t-il !
Peut-ĂŞtre un peu trop dĂ©monstratif avec la prison pour proxĂ©nĂ©tisme, l’hospitalisation forcĂ©e, etc.
En revanche la tentative de spoliation d’hĂ©ritage pour mĹ“urs contraires Ă  la “morale”, ça ne doit pas ĂŞtre si rare que ça, hĂ©las !
J’aurais prĂ©fĂ©rĂ© pour ma part que le ton du dĂ©but soit conservĂ© et qu’il en soit fait un film intimiste jusqu’au bout… c’est en cela qu’il m’a semblĂ© le plus rĂ©ussi !

A froid ce matin :
Oui, la transphobie mène au suicide, un autre bon point !
Oui, les menaces d’internement par la famille ça existe, j’y ai eu droit. J’avais 14 ans on Ă©tait en 1969… ma propre mère… j’en ai encore mal au ventre quand j’y pense, si j’osais je dirais mal aux c…. J’ai appris la honte, le silence, le mensonge et le faire-semblant pour sauver ma peau. Et j’ai bien fait car j’ai appris par la suite qu’Ă  l’Ă©poque le traitement quand on Ă©tait internĂ©, c’Ă©tait Ă©lectrochocs …
Je prends ce matin la collection de clichĂ©s du film pour une Ă©bauche maladroite d’un raccourci historique de la transidentitĂ© en France.

TĂ©lĂ©film de grande Ă©coute, celui -ci ne tombe pas dans l’ intention du clichĂ© lourd et conventionnel, malgrĂ© l’ indispensable trame pro audimat. sans laquelle il n’ aurait eu aucune chance d’ ĂŞtre diffusĂ©.
Et. au delĂ  de ça, son rĂ©alisateur permet. enfin. de restituer de nous au grand public, qui nous sommes dans notre dignitĂ©, et non plus dans une sorte de pathĂ©tisme cynique et dĂ©gradant, comme dans La cage aux folles en co,ou ces sĂ©ries oĂą le trans revĂŞt toujours celui du pervers de service. celui dont on dĂ©couvrira qu’ il, et non pas elle, est l’ auteur du ou des crimes jusque lĂ  non Ă©lucidĂ©s…
Les deux protagonistes mènent avec sensibilitĂ©, intelligence et brio leurs personnages, et toutes deux sont. au delĂ  de l’ indispensable mise en scène plutĂ´t bien rĂ©ussie, deux messagers crĂ©dibles d’ amour et d’ humanitĂ©, et de celle de ce rĂ©el, qui nous est tant dĂ©niĂ©, le nĂ´tre .

Or. il est rare que nous soyons représentés avec notre naturel .

Pour cela, ce télé-film mérite tous nos applaudissements .

J’ai pas trouvĂ© ses tenues trop voyantes moi… Les “Trans” sont comme les “Cis” certaines s’habillent comme des sacs et d’autres font plus attention Ă  elles. Le principal lĂ  dedans Ă©tant juste d’ĂŞtre bien dans ses fringues

Je n’avais pas fait attention Ă  ces histoires de talons haut chez le notaire dans le film, ça ne m’a pas choquĂ©e, pourtant je ne porte jamais de talons hauts. Ce que j’ai vu c’est le tailleur noir, classique, une femme Ă©lĂ©gante c’est tout.

J’ai enfin pu regarder le replay

La première chose qu’on remarque, c’est les gros plans sur les jambes. Le rĂ©alisateur a-t-il pu remplir son quota ?

Le rejet de la famille qui fait tout pour s’accaparer un hĂ©ritage grâce au pouvoir de l’argent, ce n’est pas vraiment le parcourt de tou-te-s les trans
Il n’y a qu’une seule scène avec un mĂ©decin, on ne parle pas de galère pour en trouver
Il n’y a pas de rencontre avec d’autre trans et la communautĂ©, histoire de discuter si la fraĂ®cheur du poisson est conforme aux prescriptions alimentaire de saint Hammarberg
D’ailleurs, il n’y a personne pour lui explique son ignorance de droits humains appliquĂ©s Ă  l’identitĂ© de genre
Et la fin au BrĂ©sil, elle aurait du faire son Alya en Eretz Argentine, lĂ  oĂą la loi fait qu’on ne ressent plus le besoin d’opĂ©ration

Il y a une certaine volontĂ© d’Ă©duquer le publique mais je ne reconnais pas mon parcourt

Sophie Saulx a écrit le 26 mars 2014

Bonsoir Ă  toutes,
Avec un peu de retard, juste quelques mot. J’ai pu le regarder le dernier jour possible en replay. Et j’ai apprĂ©ciĂ©… Bien sur, pas mal de clichĂ©s, la prostitution et …. Mais pour quelqu’un comme moi, qui n’ai fait de coming out uniquement auprès de ma compagne je l’ai regardĂ© avec un vrai plaisir.